A l'origine, Vaïn était humain. Constamment surpassé par son frère Urr, faible et dénigré, le jeune homme verra pourtant sa vie changer du tout au tout... à sa mort.
Son frère l'a tué. Pourtant, il a ressuscité. Mais seul le sang le sustente et le soleil le brûle; plus fort, mais moins humain, se croyant invincible et indestructible, il n'aura alors plus de cesse de venger ce qui lui a été infligé.
De la fin du néolithique au début de l'ère romaine, sans qu'il puisse jamais se fier à personne, son désir de vengeance augmentera avec les siècles passant. Sa traque des descendants de son frère le conduira à faire de terribles erreurs et à commettre des actes sans nom. Gardant l'espoir de retrouver un jour son humanité, Vaïn s'éloignera pourtant chaque jour un peu plus de ce qu'il était au commencement...
Au départ, j'étais plutôt dubitative concernant ce roman. Si la couverture, le titre et le nom de Nadia Coste me laissaient présager une excellente surprise, et que la manière dont le héros était introduit dans les premiers chapitres était prometteuse, je n'ai pas été totalement convaincue par la suite. Si le cadre temporel faisait l'originalité du roman et que des détails nous renseignaient souvent sur l'époque, attestant une bonne documentation, j'ai été dérangée par le fait que l'action se déroulait durant une époque dont nous ne savons pas énormément de choses. Également, l'utilisation de certains "clichés du vampire", comme la crainte de l'ail ou la confrontation avec les loups-garous, mais pas de tous, m'a étonnée. Si ce livre voulait raconter - comme le titre l'indique - l'histoire du premier vampire, auquel allaient succéder tous les autres qu'on retrouve dans la littérature, alors quitte à sacrifier certains éléments originaux, j'aurais préféré que tous les aspects populaires de la légende du vampire soient utilisés.
Malgré ces points négatifs, ce roman demeure intéressant, bien écrit, avec des personnages mystérieux et très bien caractérisés. Mais c'est la fin qui m'a réellement surprise et impressionnée puisqu'elle n'aurait tout simplement pas pu être meilleure. Cette conclusion justifiait la majorité des points négatifs que j'avais trouvés dans ce livre et, avec une ouverture brillante, me convainquait complètement que l'écrivain avait eu raison de faire ces choix.
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